Le plus souvent, je ne peux pas les distinguer les uns des autres. Ils se lient entre eux pour former un grand drap blanc au-dessus de ma tête. Je me demande s'ils ne se rassemblent pas ici en pensant aux visiteurs qui achèteront un t shirt avec marqué dessus « The country where rain is a custom ».
Mais parfois, je peux sauter de nuage en nuage. Je les vois souvent défiler les uns après les autres. Je peux les compter et il m'arrive même de deviner qui ils sont en réalité. Un éléphant peut se faire passer pour une lance à incendie, un champignon pour une simple colline.
J'en croise souvent de très lumineux en passant devant le musée de l'homme au chapeau melon. Ils sont placés bien en évidence aux fenêtres, mais j'ai remarqué aujourd'hui que je ne voyais bien le ciel bleu qui les accompagnait que lorsque les vrais étaient bien gris et bien chargés de pluie.
Un peu comme sur la photo, même si on ne se rend pas bien compte de la pluie qui commençait à tomber. Je passe ici plusieurs fois par semaine, pourtant c'est la première fois que je vois ce ciel bleu.