mardi 3 août 2010

Le ciel bleu ne se voit jamais aussi bien qu'entre les nuages

Le plus souvent, je ne peux pas les distinguer les uns des autres. Ils se lient entre eux pour former un grand drap blanc au-dessus de ma tête. Je me demande s'ils ne se rassemblent pas ici en pensant aux visiteurs qui achèteront un t shirt avec marqué dessus « The country where rain is a custom ».

Mais parfois, je peux sauter de nuage en nuage. Je les vois souvent défiler les uns après les autres. Je peux les compter et il m'arrive même de deviner qui ils sont en réalité. Un éléphant peut se faire passer pour une lance à incendie, un champignon pour une simple colline.

J'en croise souvent de très lumineux en passant devant le musée de l'homme au chapeau melon. Ils sont placés bien en évidence aux fenêtres, mais j'ai remarqué aujourd'hui que je ne voyais bien le ciel bleu qui les accompagnait que lorsque les vrais étaient bien gris et bien chargés de pluie.

Un peu comme sur la photo, même si on ne se rend pas bien compte de la pluie qui commençait à tomber. Je passe ici plusieurs fois par semaine, pourtant c'est la première fois que je vois ce ciel bleu.

jeudi 29 juillet 2010

Si l'idée nous enchante


J'ai délesté mon bureau de sa montagne de factures entrouvertes, magazines et papiers en tous genres.

J'ai repassé tous les vêtements qui habillaient ma chaise.

J'ai mis mon plus beau verni rouge.

J'ai cherché mon morceau de Mozart préféré et je suis finalement tombée sur God save the queen.

J'ai rempli ma tasse à pois de thé.

J'ai ouvert ma trousse et sorti mes crayons pour faire comme si j'écrivais sur de vrais brouillons, même si c'est absolument faux.

Je me suis rendu compte du temps qu'il m'a fallu pour écrire à peine dix lignes.



Et j'ai aussi un peu réfléchi à ce que je faisais là.